La kinésithérapie est peu développée au Niger. Seuls les hôpitaux nationaux et régionaux bénéficient d’un service de rééducation fonctionnelle soit une dizaine sur le territoire nigérien. Une école de kinésithérapie est toutefois présente à Niamey, cinq étudiants en seront diplômés en 2013.
Notre projet vise à aider les personnes les plus démunies en leur donnant accès aux soins de rééducation.
La naissance du projet
Sabrina, Sandra et Camille sont parties de janvier à fin mars 2008 à l’hôpital national de Niamey, la capitale du Niger. Sur place, elles ont travaillé dans les salles communes de traumatologie destinées aux personnes qui ne peuvent pas payer leurs soins. Ces salles sont dépourvues de kinésithérapeutes et le travail ne manque pas. ... D’où la naissance du projet à leur retour !
L’objectif du projet
L’objectif premier est d’assurer les soins dans les salles communes de traumatologie.
Quatre kinésithérapeutes nigériens se sont succédés depuis décembre 2009 : Mahamadou, Diadié, Maman Sani puis Kadidja depuis mars 2017.
Depuis janvier 2011, l’association compte désormais sur le kinésithérapeute nigérien qu’elle emploie puisque les séjours solidaires de kinésithérapeutes français sont interrompus pour raison de sécurité.
Le RAEDD a recruté début 2017 une nouvelle kinésithérapeute, Kadidiatou Issoufou, pour continuer à assurer la rééducation dans les salles communes de l’hôpital de Niamey.
Kadidiatou a obtenu un contrat de travail à l’hôpital général de référence de Niamey et a arrếté de travailler dans la salle commune de l’Hopital fin mars. Elle a recommandé un autre kinésitérapeute pour prendre sa suite. Il s’agit de Goumar Abdoul Aziz qui a commencé à travailler en salle commune le 3 mai 2019. Comme précédemment pour Kadidiatou, son salaire est financé par les fonds propres de l’AECIN.
Cette action a été arrêtée en mars 2020, les fonds propres de l’AECIN étant nécessaires pour d’autres actions.
