Des recrutements de médecins en zone rurale ont été effectués par l’État nigérien (début 2012).

Dans le département de Dogondoutchi, dont la population est d’environ 680 000 habitants (chiffres 2011), toutes les communes rurales bénéficieront désormais de la présence d’un médecin dans un de leurs CSI (Centres de Santé Intégrés), alors que jusqu’alors ceux-ci étaient présents uniquement à l’hôpital de Dogondoutchi.

Ces médecins ont besoin d’un minimum d’équipement pour travailler de manière efficace.

Le projet soutenu par la Région Bretagne et les fonds propres de Tarbiyya Tatali a pour but d’acheter un équipement de base comprenant du matériel de bureau (table, fauteuil, calculatrice, armoire métallique, classeurs, ramettes de papier, agrafeuse, perforeuse, pendule) et du matériel médical (table d’examen, boîtes de pansement, boîtes d’accouchement, glucomètre complet, tensiomètre, balance pèse adulte, plateau inox).

Le coût de l’équipement d’un médecin est de 1 500 euros. Les premiers médecins équipés sont affectés aux CSI de Dankassari, Dogondoutchi Nord, Matankari et Soucoucoutane. Grâce à la Fondation Total, les médecins de Kieche, Guecheme et Kore Mairoua ont été également équipés.

Malheureusement il ne reste plus que trois médecins dans le département de Dogondoutchi début 2018 : deux à l’hôpital de Dogondoutchi et un à Dankassari. Les médecins nommés dans les autres communes rurales n’y sont pas restés.

Fin 2019, il ne restait plus qu’un médecin dans le département de Dogondoutchi, affecté à l’hôpital de Dogondoutchi.

En 2020, 1500 personnels de santé dont 250 médecins ont été recrutés à cause de la crise du COVID et six médecins sont présents dans le département de Dogondoutch, 3 affectés à l’hôpital de Dogondoutchi, une femme médecin à Dankassari, un à Dogonkiria et l’autre à Soucoucoutane.