Le problème de l’eau est aigu à Lougou. En 2002, le village disposait d’un forage, toujours en panne, malgré des réparations incessantes, et d’un vieux puits profond de 80 mètres, utilisé à la fois par les sédentaires et les nomades, et qui s’ensablait régulièrement. A certaines périodes de l’année, les villageois buvaient l’eau stagnante des mares.

Description des premières initiatives

Equipement du puits

Une aide venue de Tarbiyya Tatali (AEECIN) a pu être donnée en 2004 pour la réparation du puits, son équipement en poulies, et l’achat de deux boeufs pour rendre le tirage de l’eau plus aisé. La mise en place d’un comité de gestion n’a pas été simple, le premier responsable étant décédé rapidement. Actuellement le puits est désensablé et les boeufs ont été remplacés par des ânes.

Réparation du forage

Le forage fournit une eau pure, alors que celle du puits utilisé pour faire boire les animaux est souvent inadaptée à la consommation humaine.

La vente du livre Lougou et Saraouniya et une souscription ont permis de réparer le forage de Lougou fin 2007.

Mise en place d’un point d’eau autonome

Le village de Lougou a été doté le 12 février 2013 de son poste d’eau autonome.
Il comprend un petit-château d’eau, deux bornes-fontaines et deux robinets desservant l’école et la case de santé.

Une grande cérémonie a eu lieu le mercredi 20 février 2013. Le préfet de Dogondoutchi, le maire de Dankassari, le directeur régional de l’hydraulique de Dosso et le responsable de l’hydraulique à Dogondoutchi, quatre représentant du RAEDD et un photographe, la télévision régionale, les chefs des villages environnants, l’entrepreneur et la population de Lougou étaient réunis autour de Saraouniya Aljima.

Le film Lougou a enfin de l’eau met en évidence les changements positifs que l’eau apporte dans la vie du village.